lundi 26 décembre 2016

Comment lancer un produit innovant par Bernard Darty?

Beaucoup entrepreneurs se demandent pourquoi leurs produits innovants n'arrivent pas à s'imposer sur le marché des entreprises établi ? Le livre "Crossing the Chasm" de Geoffrey Moore étudie ce sujet complexe depuis 1991 et est une référence en matière d'innovation. Les récentes mises à jour rendent ce livre indispensable dans le développement d'une stratégie marketing de l'innovation.Dans cet article, Bernard Darty vous délivre les principes clés du marketing de l'innovation de Geoffrey Moore.

 

Comment lancer un produit innovant?

Le lancement d'un nouveau produit passe un cycle d'adoption des technologies qui ne suit pas une courbe de croissance ininterrompue des primo-adoptants vers le marché de masse. En revanche, l'entreprise doit adapter sa stratégie pour accéder à certains segments de marché non connectés entre eux. A titre d'exemple, selon le livre "Crossing the Chasm" "un produit innovant représente un caractère nouveau pour ses usagers". 

C'est-à-dire que ce produit demande des améliorations continues à ses débuts pour être optimisé pour le marché dans lequel il veut s'établir. Dans son livre, Geoffrey Moore avance que tous les segments de clientèle n'adhèrent pas à priori un produit innovant. Les segments de clients du marché de masse cherchent à bénéficier de produits dont l’efficacité sur le plan technique, juridique et business, est garantie et reconnue par leurs pairs. 

En revanche, les fans de technologies, ce que l'auteur appelle les primo-adoptants cherchent du potentiel de changement dans un produit plutôt que des applications concrètes. Ces derniers sont prêts à mettre une fortune dans un produit innovant.

 

Étudier son marché avant de s'y lancer


Le livre de Moore partage le marché en 5 segments (fans de technologies et les visionnaires, les pragmatiques et les conservateurs pour le marché de masse, les retardataires ou sceptique sont dans une catégorie à part). 

Ainsi, en matière de répartition des parts de marché entre ces différents segments, nous remarquerons que les deux catégories centrales représentent le tiers du marché global tandis que les fans technologies et les visionnaires ne pèsent pas beaucoup sur le chiffre d'affaires, mais il faut les conquérir dans le but d'améliorer le produit. 

Vous retrouverez l’intégralité de l'article sur 15marches.fr 

lundi 12 décembre 2016

Entrepreneuriat: la France l'un des pays les plus attractifs sur le plan mondial !

Dans son rapport "Entrepreneur 2017", BNP Paribas Wealth Management met en avant les préférences de plus de 2 000 entrepreneurs multimillionnaires dans 21 pays dont le patrimoine est estimé à 40 milliards de dollars. Bernard Darty vous décortique ce rapport de BNP Paribas sur les préférences des plus grandes fortunes au monde.

 

La France attractive pour les entrepreneurs

Le rapport réalisé par Scorpio Partnership pour le compte de BNP Paribas Wealth Management auprès de ses clients fortunés dans le monde montre que la France est attractive pour les entrepreneurs. Ainsi, elle concurrence les États-Unis, la Chine, l'Allemagne et le Royaume-Uni et se place même dans le top 3 des opportunités d'investissements pour les entrepreneurs installés au Luxembourg ou en Indonésie. 

La raison de cette confiance, c'est que seuls 2% des 304 entrepreneurs français interrogés s'attendent à une baisse de leurs bénéfices en 2017 et 1% chercheraient à vendre leur entreprise. En revanche, 60% prévoit une augmentation de leurs profits sur les douze prochains mois sur trois secteurs (le développement d'applications connectées, les technologies de l'information et le commerce).

 

La France: premier marché en termes d'opportunités d'affaires

La France est considérée par les entrepreneurs français comme leur marché en termes d'opportunités d'affaires au détriment des États-Unis et de la Chine. Aussi, la France peut compter sur ses "boomerpreneurs", qui investissent plus souvent dans des entreprises plutôt que d'en créer eux-mêmes. Les entrepreneurs français ont le sens de la famille, car plus de la moitié d'entre-eux souhaiterait impliquer leur famille dans leurs patrimoines professionnels selon le rapport de BNP Paribas Wealth Management. 

Par ailleurs, au Luxembourg, ils sont huit sur dix à ne pas vouloir impliquer des membres de leur famille dans leur business. Pour plus d'informations sur ce rapport, rendez-vous sur le journaldunet.com 

mardi 18 octobre 2016

Taxations des prestations du CE en débat?

Les chèques-vacances ou cadeaux, places de cinéma et autres avantages accordés par les comités d'entreprise, sont dans le viseur du gouvernement en vue d'une soumission à des cotisations sociales. Actuellement, les aides sociales financées par les comités d'entreprise sont exemptées de cotisations sociales. Désormais, veut mettre en place un plafond d'exonération par salarié et par an.

 

Ces aides du CE exonérées jusqu'ici

Cet avantage pourrait bientôt faire partie du passé des salariés, car le gouvernement à la recherche de recettes pour renflouer les comptes de la Sécurité sociale entend tirer profit de cette niche en instituant un plafond global d'exonération par an et par salarié.

 

L'inquiétude des organisations syndicales

Selon les propos de la la CFE-CGC « Considérer le budget d'œuvres sociales comme une niche sociale qui permettrait aux entreprises de substituer des avantages sociaux aux augmentations de salaire traduit une méconnaissance des pratiques d'entreprise, en particulier des négociations salariales. Prétendre travailler au nom de l'équité en se contentant de pénaliser ceux qui reçoivent un peu est une malhonnêteté envers tous les salariés. Oublier que les activités sociales et culturelles des comités d'entreprise constituent la pierre angulaire de l'existence d'un grand nombre d'entreprises dans le secteur de la culture, du sport, du loisir et du social constitue une erreur »

De son côté, l'Unsa déclare dans un communiqué, qu'un tel projet de loi provoquerait des « effets destructeurs très graves et aboutirait obligatoirement à des reculs dans l'accès aux vacances, aux loisirs et à la culture, mais aussi à la restauration »

Le gouvernement va-t-il au bout de ce projet et réduire encore le pouvoir d'achat des ménages, on en saura davantage d'ici fin octobre. Certains extraits de cet article sont tirés du site latribune.fr 

Bernard darty